Usage thérapeutique recommandé

Avoir un chien, c’est bon pour la santé, cela diminue le risque de maladie cardio !

Nombreuses sont les études vantant les effets bénéfiques du chien sur la santé de son maître.  Une étude tchèque a mis en lumière qu’avoir un chien est bel et bien associé à un risque réduit de maladie cardiovasculaire.  Les chercheurs ont recruté 1.769 participants sans antécédents cardiovasculaires dont les caractéristiques sociodémographiques ont été identifiées ainsi que les facteurs de risques cardiovasculaires potentiels. D’autres informations utiles ont aussi été relevées comme leur alimentation, leur activité physique, leur statut tabagique, leur pression artérielle et les marqueurs sanguins classiques tels que la glycémie à jeun et le taux de cholestérol. Tous ces facteurs permettant de mieux cerner chaque individu et ainsi éliminer le plus de facteurs biaisant une possible relation de causalité.  Toujours est-il, qu’en plus d’être un compagnon fidèle, le chien semble pousser le ou les propriétaires à être plus actifs physiquement et donc diminuer les facteurs de risque.  Par ailleurs, il semble qu’il ait aussi un impact sur la santé mentale des personnes seules en les sortant de l’isolement.

Dans la même veine, une étude, étalée sur une durée de 12 ans a été menée en Suède sur 3,4 millions de personnes de 40 à 80 ans sans antécédents cardiovasculaires, montre (entre autres choses) une réduction des risques de décès prématuré allant jusqu’à 33% chez les célibataires ayant un chien.  Ces effets positifs seraient encore plus marqués lorsque la race du chien l’apparente aux races dites de ‘chasse’ (terriers, retrievers, braques, …).  Au-delà, de l’impact physique, les chercheurs relèvent d’autres impacts plus difficilement quantifiables.  En effet, comme déjà souligné dans un article précédent, le chien permet de multiplier les contacts sociaux et de renforcer la sensation de bien-être. (lien vers l’article complet)

On se remet plus vite des suites d’un accident cardiovasculaire avec un ami à 4 pattes !

Sous un autre angle, une étude (Friedman et coll, 1980) a démontré l’impact positif de la présence animal chez des patients atteints de maladies cardiovasculaires.  29 femmes et 67 hommes atteints d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine ayant été hospitalisés dans une unité de soins intensifs ont participés à cette étude.  Sur les 96 personnes suivies, 53 avaient un animal domestique dont 43, un chien.  Le taux de survie était de 84%, 1 an après leur hospitalisation.  11 des 39 patients sans animal étaient décédés (soit 28%) contre seulement 3 des 53 propriétaires d’animaux (soit seulement 6%).  L’effet de l’animal sur la longévité et la récupération physique du patient ne dépendait ni du sexe du patient ni de la sévérité de ses lésions cardiaques.

Les seniors sont mieux dans leur tête et moins de tracas avec un chien ou un chat !

Les personnes âgées très seules et sans support familial ou sans ami vivent les périodes de crise telles que les deuils, les déménagements ou autres causes de dépression moins difficilement en présence d’un animal.  Résultat obtenu suite à une enquête téléphonique réalisée au Canada (Raina et coll) auprès de 1054 personnes âgées entre 65 et 80 ans dont 286 personnes avaient un animal de compagnie (plus de la moitié ayant 1 chien).  Il a par ailleurs été démontré que les personnes âgées ayant un animal ont une meilleure santé mentale et que si elles se retrouvent esseulées mais avec un animal de compagnie, elles sont moins sujettes à la dépression (Jorm et coll, étude américaine sur 1.232 personnes âgées d’au moins 65 ans avec un taux de retour de 69%).

Un chien pour combler le trou de la sécu ?

Plus légèrement pour terminer, un sondage réalisé en Australie (Heady et Anderson, 1995) sur 1.011 personnes a montré que les propriétaires de chats ou de chiens consultaient un médecin en moyenne 4.4 fois par an contre 5 fois pour les non propriétaires d’animaux.  A l’échelle du pays, cela représente une manne financière de 800 à 1500 millions de dollars économisée sur le budget national australien